Le triomphe de Thomas Zins

In memoriam Thomas Zins, Céline Schaller et leurs enfants

24 brindilles pour une modeste couronne

Olivier Rey

Octobre 2020

« Bon an mal an, on trouve toujours un roman pour lui accorder le qualificatif de chef-d’œuvre. Et quand, un jour, le vrai chef-d’œuvre apparaît, il n’y a presque personne pour le signaler. » Ainsi s’ouvrait le numéro que la revue L’Atelier du roman consacra, un an après sa publication, au livre de Matthieu Jung, Le Triomphe de Thomas Zins. « Il fallait préserver de l’oubli ce travail colossal où se combinent originalité formelle et plaisir romanesque avec une maîtrise extraordinaire » : il le faut toujours. Non seulement pour rendre à l’œuvre les honneurs qu’elle mérite, mais aussi, et surtout, pour chauffer notre âme sensitive et intellective à ses rayons. Le temps s’en va, Le Triomphe de Thomas Zins demeure. Lire la suite...

Le Triomphe en poche

Revue Idiocratie, octobre 2018

Lépoque que décrit Le triomphe de Thomas Zins est aussi celle qui célèbre encore, quinze après mai 68, limpératif de jouissance, jusquà donner licence à la perversité la plus manipulatrice. En ce temps-là, on voyait Tony Duvert plastronner dans les colonnes de Libération en déclarant : « Je connais un enfant et si la mère est opposée aux relations que jai avec lui, ce nest pas du tout pour des histoires de bite, c'est avant tout parce que je le lui prends. Pour des histoires de pouvoir, oui. » Lire...

Le Triomphe de Thomas Zins, de Matthieu Jung :
une chute sans fin

LAtelier du roman, n° 94, septembre 2018

Bon an mal an, on trouve toujours un roman pour lui accorder le qualificatif de chef-d’œuvre. Et quand, un jour, le vrai chef-d’œuvre apparaît, il n’y a presque personne pour le signaler. Ainsi, pour L’Atelier du roman, revenir sur Le triomphe de Thomas Zins de Matthieu Jung, un an après sa publication aux Éditions Anne Carrière, était une sorte de devoir. Il fallait préserver de l’oubli ce travail colossal où se combinent originalité formelle et plaisir romanesque avec une maîtrise extraordinaire. Ce qui n’arrive que très rarement de nos jours.

Atelier94

SOMMAIRE

François Taillandier, Ce roman…
Charles Villalon, Un pays sans consolation
Reynald Lahanque, Le contrepoint indochinois
Romaric Sangars, Démonologie du Triomphe
Lakis Proguidis, Ces enfants intégrés
Olivier Maulin, L’épisode indochinois : un roman dans le roman
Florent Georgesco, Le diable porte des espadrilles
Cyril de Pins, Le lycéen de Nancy ou les malheurs d’un provincial
Dominique Noguez, Commentaire éclaté d’un roman éclatant

Thomas Zins reviendra

François Gerfault

Revue Idiocratie, 27 septembre 2018

Il faut être bien conseillé, ou aiguillé par la Providence, pour se décider à lire ce roman : un pavé de sept cent cinquante pages au titre énigmatique... Lire...

On n’en aura jamais fini avec Thomas Zins

Patrice Jean

La Revue littéraire, mars 2018

Comme tous les grands romans, Le triomphe de Thomas Zins, ressemble à une symphonie, dont la ligne mélodique principale, celle de Thomas Zins, serait complétée, enrichie, sublimée par d’autres lignes de vie, celle de son ami Benoît, celle de Céline (bien sûr), celle de Jean-Philippe Candelier (le tentateur diabolique), celles des copains, celle de Paul Zins (commandant, en Indochine, de l’armée française), celle de Serge Zins, le père généreux quoique sans espoir, et celle de beaucoup d’autres. Lire...

Avoir quinze ans sous Mitterrand, avec Matthieu Jung

Bruno Corty

Le Figaro, 11 octobre 2017

En 750 pages, l’auteur raconte dans Le triomphe de Thomas Zins le destin tragicomique d’un jeune Nancéien qui rêve de tomber toutes les filles et de devenir écrivain. Un roman d’apprentissage entre Balzac et Philip Roth. Lire...

Matthieu Jung, l’innocence foudroyée

Olivier Maulin

Valeurs actuelles, 5 octobre 2017

Après six ans de travail, Matthieu Jung publie le grand roman de l’adolescence. Un livre qui fera date. Lire...

Le triomphe de Thomas Zins

Jérôme Dupuis

L’Express, 7 octobre 2017

Les éditeurs et les auteurs détestent que l’on dise que leurs romans sont trop longs. Ils vont donc nous en vouloir : Le triomphe de Thomas Zins est trop long. On l’écrit avec d’autant plus de regret que le roman de Matthieu Jung est porté par une grâce et une écriture plutôt rares. Lire la suite...

Matthieu Jung regarde le mal en face

Emmanuel Dubois de Prisque

Causeur, 7 octobre 2017

Enfin, la littérature française nous donne des nouvelles du mal. Depuis des lustres, les romans français étaient barbouillés de nazis et de croquemitaines, de racistes et de serial killer, de pères incestueux et de Jean-Marie Le Pen, mais nous laissait sans nouvelle aucune du mal. Je veux dire du mal concret, du mal intime qui nous ravage et non du mal monstrueux des contes pour enfants. Lire la suite...

« À mesure que la chute progresse, le roman, lui, s’élève. »

France Culture - La Dispute d’Arnaud Laporte.

28 septembre 2017

Jean-Christophe Branchion, Florent Georgesco et Laurent Nunez discutent du Triomphe de Thomas Zins. Écouter... (Début à la 24e minute de l’émission)

Une jeunesse française

Christian Authier

L’Opinion indépendante, 22 septembre 2017

Le triomphe de Thomas Zins, quatrième roman de Matthieu Jung, raconte les espérances et les déceptions d’un jeune homme au mitan des années quatre-vingt. Lire la suite...

Une jeunesse sous Mitterrand

Bernard Quiriny​

LOpinion, 19 septembre 2017

Pourquoi certains écrivains ne publient-ils rien pendant longtemps ? Parce qu’ils n’ont plus d’idées. Parce qu’ils n’ont plus envie. Ou parce qu’ils sont lancés au contraire dans un projet énorme, comme Matthieu Jung. Après trois romans dont Principe de précaution, Jung a disparu de la circulation pendant quatre ans. On comprend pourquoi en découvrant son nouveau livre, Le triomphe de Thomas Zins, long de 750 pages. Un roman-fleuve, une saga qui raconte l’épopée d’un jeune Français de la classe moyenne dans les années 1980, de son entrée au lycée à Nancy jusqu’à la réélection de Mitterrand. Lire la suite...

Matthieu Jung, lauréat du prix de la Feuille d’or 2017

Régine Jessel

France Bleu, 9 septembre 2017

L’écrivain nancéien Matthieu Jung s’est vu décerner le prix des médias, prix de la Feuille d’or, à l’édition 2017 du Livre sur la Place à Nancy. Lire la suite...